Avec la rentrée, je pense forcément à toutes les mamans qui ont accouché récemment et qui pense déjà à leur retour au travail. Peut-être que le retour est même imminent…Déjà que ce n’est pas facile de laisser son bébé à une autre personne pour la garde, que ce soit la famille, une nounou ou la crèche. Si vous allaitez en plus, cette rentrée est accompagnée d’angoisses supplémentaires :

 

- « Je voulais continuer à allaiter mon enfant et maintenant je suis contrainte de le sevrer au bout de 2 mois et demi ? »

- « Je travaille dans un endroit ou je suis exposée à des agents chimiques. Est-ce que cela va avoir des conséquences sur mon lait ? »

- « Pour mon travail, je suis souvent en déplacement pour plusieurs jours. Je ne pourrai plus allaiter mon enfant le matin et le soir. »

- …

 

Ne vous mettez pas la pression de sevrer votre enfant, juste parce que vous recommencez à travailler. Sachez que la réglementation européenne prévoit une protection des mamans allaitantes au lieu de travail pour tous les pays membres.

 

Le lait maternel étant reconnu comme étant d’une grande importance pour les enfants en bas âge, l’Union européenne soutient l’allaitement, y compris sur le lieu de travail, par voie législative, par des campagnes d’information et par le financement de projets et d’activités de recherche.

 

Le droit de l’Union interdit toute discrimination à l’encontre des mères allaitantes, en particulier sur le lieu de travail. Leur santé et leur sécurité sont une priorité absolue et les pays de l’Union doivent respecter des normes minimales. Si les conditions de travail risquent de nuire à une mère allaitante, l’employeur se doit de les adapter afin d’assurer son bien-être. Si cela n’est pas possible, la travailleuse concernée doit pouvoir bénéficier d’un congé. La législation de l’Union offre également une protection contre le travail de nuit pendant une période consécutive à l’accouchement. Dans le même temps, les droits de la mère en matière d’emploi doivent être respectés. L’Union européenne estime que des pratiques plus respectueuses des mères et la protection de l’enfance doivent être une priorité de santé publique dans toute l’Europe.

 

 

Voici ce qui est prévu dans le Code du travail en France (similaire à une majorité des pays de l’Union Européenne) :

 

Le code du travail en France ne prévoit pas de congé d'allaitement. Cependant, en tant que salariée, vous avez le droit d’allaiter votre enfant durant les heures de travail, pendant 1 an à partir de sa naissance.

 

Vous avez droit à une réduction de votre temps de travail d'1 heure par jour répartie en 2 temps :

 

  • 30 minutes pendant le travail du matin
  • 30 minutes pendant l'après-midi

 

En l'absence d'accord avec l'employeur, cette période est placée au milieu de chaque demi-journée de travail.

 

Les temps de pause ne sont pas rémunérés (sauf dispositions conventionnelles contraires).

 

Cette période d'allaitement est réduite à 20 minutes si votre employeur met à disposition des salariées un local dédié à l'allaitement (à l'intérieur ou à proximité des locaux affectés au travail).

 

Tout local dédié à l'allaitement doit respecter des normes strictes en matière de santé et sécurité au travail.

 

L'entreprise qui emploie plus de 100 salariées peut être mise en demeure d'installer dans son établissement (ou à proximité) un tel local.

 

 

Quand et comment faire la demande à mon employeur ?

 

Pour faciliter la démarche, n'hésitez pas à évoquer cette question avec votre employeur pendant votre grossesse, et donc, avant votre départ en congé maternité. Vous pouvez aussi, si vous travaillez dans une moyenne ou une grande entreprise, faire parvenir une demande d'autorisation d'allaitement à votre service de ressources humaines et en parler à la médecine du travail, afin de trouver la solution la plus adaptée.

 

 

Et concrètement, comment allaiter mon enfant au travail ?

 

En effet, la plupart des mamans n’ont pas la possibilité d’amener leur bébé au travail ou n’ont pas de lieu d’accueil proche du lieu de travail. Dans cas, on vous recommande le tire-lait. Il existe en deux versions : manuel ou électrique.

 

  • L'expression avec un tire-lait manuel : Petit et peu onéreux, il satisfera les mamans souhaitant tirer leur lait de manière occasionnelle.
  • L’expression avec un tire-lait électrique : Pour une utilisation plus fréquente, vous pouvez le trouver en achat ou en location. La taille des téterelles n'est pas standard mais adaptée aux mamelons de chaque maman pour un meilleur confort et une meilleure efficacité. Vous pouvez utiliser le tire-lait soit les 2 seins simultanément, soit séparément.

 

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Voilà, les quelques informations et conseils que je peux vous donner pour votre reprise du travail.

En tous les cas, ne vous mettez pas la pression. Vous trouverez la solution qui vous convient à vous et à votre bébé !

 

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Sources :

Code du travail : articles L1225-30 à L1225-33 (Dispositions particulières à l'allaitement)

Code du travail : articles R1225-5 à R1225-7 (Dispositions particulières à l'allaitement)

Code du travail : articles R4152-13 à R4152-28 (Local dédié à l'allaitement)

EPRS | European Parliamentary Research Service: www.epthinktank.eu

Les signes d’épuisement émotionnel chez la jeune maman

Ressentir une sensation d’« over-toucher », c’est avoir l’impression d’être constamment sollicité physiquement, que ce soit par les câlins, les soins quotidiens ou les demandes de proximité des enfants. Cela peut se traduire par un rejet involontaire du contact physique, même avec des personnes aimées comme les enfants ou le partenaire. Les mamans qui vivent cette surcharge émotionnelle peuvent se sentir irritées, épuisées et coupables de ne plus vouloir de contacts intimes ou affectifs. Pourtant, cela n'a rien à voir avec l’amour qu’elles ressentent pour leur entourage. C’est simplement un signe que leur corps et leur esprit réclament une pause, un peu d'espace.

L’importance de l’auto-soin et de la prise de distance

Pour y faire face, la première étape est de reconnaître ce qui se passe. Il est important de comprendre que ce rejet du toucher est un signal d’alarme. Une fois ce phénomène identifié, l'auto-soin devient essentiel. Cela peut signifier prendre du temps pour soi, même si cela semble difficile à organiser. Par exemple, planifier des moments où une personne de confiance s'occupe des enfants pour permettre à la maman de se ressourcer, que ce soit en se reposant, en pratiquant une activité qu'elle aime ou en s'offrant un massage. Se reconnecter à soi-même aide à restaurer un équilibre.

Une autre idée est de rediriger les moments de toucher vers des activités de bien-être. Par exemple, si le contact physique est devenu une source de stress, se faire masser pourrait réassocier le toucher à une expérience positive. De cette façon, le toucher n’est plus uniquement perçu comme une sollicitation, mais comme un moment pour prendre soin de soi.

Comment demander de l’aide sans culpabiliser

Communiquer ouvertement avec son entourage est une clé pour alléger cette surcharge émotionnelle. Partager ce que l’on ressent avec son partenaire, ses amis ou sa famille permet de réduire le poids de cette charge. Plus les gens autour de vous seront conscients de vos besoins, plus ils seront en mesure de vous soutenir et de vous offrir de l’espace. Il ne faut pas hésiter à demander de l'aide, que ce soit pour prendre soin des enfants ou pour bénéficier de moments de répit.

Il peut aussi être utile de trouver des moyens de passer du temps avec ses enfants sans toujours recourir au toucher physique. Selon l'âge des enfants, des activités alternatives comme chanter, danser ensemble, ou encore jouer à des jeux de cache cache peuvent renforcer la connexion sans aggraver la surcharge physique.

Un chemin vers le bien-être

Reconnaître et agir face à la surcharge émotionnelle liée à l'over-toucher est essentiel pour maintenir un équilibre émotionnel et relationnel. Il ne faut pas culpabiliser de ressentir ce besoin d’espace, car cela fait partie intégrante du processus d’auto-soin. Si la situation persiste, n’hésitez pas à solliciter du soutien professionnel, notamment auprès d'un centre de périnatalité proche de chez vous.

Comment nous vous soutenons dans votre recherche de bien-être

C'est justement lorsque le corps est très sensible qu'il est important de lui faire du bien et d'éviter les matières synthétiques. C'est pourquoi, chez Motherwood, nous n'utilisons que des matières naturelles comme le coton 100% bio certifié et des tissus fabriqués de manière écologique comme le TENCEL Lyocell. Car se sentir féminine et soi-même dans cette période particulièrement intense est essentiel pour votre bien-être.

La marque de sous-vêtements menstruels haut de gamme ooia s'est également fixé comme mission de vous accompagner dans votre allaitement. La start-up féminine berlinoise a développé des soutiens-gorge d'allaitement absorbants pour que vous restiez longtemps au sec. Que ce soit pour les soutiens-gorge d'allaitement ou les culottes menstruels, ici rien ne pince et on se sent tout léger. C'est une belle marque qui s'inscrit dans une philosophie de durabilité et de fabrication 100% européenne et sans plastique - une vraie alternative au tampon et aux coussinets jetables !